L’évolution d’un potager

Situé à l’origine au fond du terrain, ce potager s’est révélé peu pratique : pas d’eau sur place (tuyaux à traîner), trop de ronces et d’orties rebelles qui profitent de la moindre paresse pour resurgir aussitôt et pas assez de soleil.

Sur la photo ci-dessous : les oignons de Trébons, de succulents oignons longs qui se dégustent crus. A refaire impérativement cette année !

Le potager jusqu’à l’automne dernier

Nous avons donc décidé en novembre de le déplacer à proximité de la maison, près d’un point d’eau et à proximité des nombreuses fleurs mellifères plantées depuis de nombreuses années.

Nous nous basons sur l’ouvrage de Dominique Soltner : « Guide du nouveau jardinage », sans travail du sol, sur mulch. (http://www.soltner.fr/fiche_Guide-du-nouveau-jardinage---Sans-travail-du-sol,-sur-couverture_13_Haies%20et%20Jardins%20%C3%A9cologiques.html).

Nous avions il y a quelques années déjà expérimenté ce système qui marche remarquablement bien : ce sont les vers de terre qui font (presque) tout le travail, la terre est incroyablement malléable au terme de quelques semaines, plus besoin de motoculteur (enfin débarrassés de ces outils qui tombent toujours en panne lorsqu’on veut s’en servir !).

Cependant nous avons été confrontés à deux problèmes : comme indiqué plus haut le terrain comportait vraiment trop d’orties et de ronces pour que le paillage permanent puisse en venir à bout et pas question d’utiliser du désherbant. Autre petit problème : les rats taupiers qui aiment bien se faufiler sous la paille, vivre dans les galeries des taupes pour bouloter les récoltes. Nous avions alors abandonné ce système pour cette raison mais avons – entre-temps- trouvé en Suisse des pièges adaptés à ces bestioles. Donc, comme nous sommes d’indécrottables optimistes et têtus, nous recommençons l’expérience.

Pour l’instant, ce n’est pas superbe voire franchement bizarre : quatre longues bandes de paille et feuilles, qui auraient dû être droites.. (hum...). Il faut se les imaginer emplies de tomates, de fraises, de concombres et autres légumes printaniers et estivaux. L’espace entre les bandes a été calculé en fonction de la largeur de la tondeuse. Peut-^tre faudrait-il penser à délimiter les bandes avec des planches. Soltner ne le fait pas. A suivre...

Sur le côté droit, un jardin aromatique d’une vingtaine de plantes a été lancé à l’automne. Pour l’instant il sommeille.

Si vous avez des informations, des trucs et astuces au sujet de ce mode de culture, n’hésitez pas à en faire part ici.

J’ai un petit conseil : ne pas pailler les oignons, échalottes, etc avec de l’herbe pas assez sèche. Tout a pourri en 2 ou 3 jours l’an dernier. Même la paille semble déconseillée pour les amaryllidaceae.

Et si ça marche, je posterai plus tard d’autres photos...

Préparation d’un nouveau potager pour le printemps prochain... Chut les lombrics travaillent !